Dans ce spectacle danse, musique et couleur sont utilisées simultanément pour activer le passage (la transe) de la mort à la vie, de l’obscurité à la lumière.
Tous les rituels de passage, de transformation, de purification, pendant des millénaires, ont été dédié à Taran, le pont, l’aurore de notre existence.
La base culturelle de telle ritualité a, en effet, ses racines tant dans le monde magique du sud d’Italie que dans les principes de l’école orphique-pytagoricienne, mais surtout dans le concept de catharsis (son purificatoire, musique) qui eut son berceau électif justement dans le sud d’Italie il y a 2500 ans; son but est la réalisation de l’harmonie, c’est-à-dire l’équilibre entre parties opposées.